UNICYCLE

Tavola degli accordi #153620

fornita da ERWAN and ERWAN

Testo:

© ERWAN
"Avec ses vêtements ondoyants et nacrés,
Même quand elle marche on croirait qu'elle danse,
Comme ces longs serpents que les jongleurs sacrés
Au bout de leurs bâtons agitent en cadence.

Comme les longs réseaux de la houle des mers,
Elle se développe avec indifférence." (*1)


ses sens saturés mais privés de lumières
une bière à la main sur la piste de danse
suffisamment pété pour slamer sur Baudelaire
et faire reculer ceux qui le croient en transe

il regarde son corps qui s’étend et s'allonge
l'étoffe vacillante de sa robe bleutée
qui s'ouvre impunément pour que son regard plonge
sur vue imprenable au fond du décolleté

mais ses yeux polis sont ceux d'un gentleman
dans cette ambiance étrange presque métaphysique
Où l'aveugle enivré peux être un sphinx antique,
Où tout est noir et sombre à ses iris diaphanes
Resplendit à jamais, comme un astre inutile,
La fatale beauté de sa femme - subtile.

(*1) d’après un poeme de Charles Baudelaire

With his rippling and pearly clothes,
Even when she walks you'd think she's dancing,
Like those long serpents that the sacred jugglers
At the end of their sticks wave in cadence.
Like the long sea swell networks,
She's moving with indifference.


His senses saturated but deprived of lights
A beer by hand on the dance floor
Drunk enough to slam on Baudelaire
And bring back those who believe him in trance
He looks at his body stretching and elongating
The flickering stuff of her bluish dress
That opens with impunity so that his gaze plunges
On unobstructed views of her unveiled breasts

But his polite eyes are those of a gentleman
In this strange atmosphere almost metaphysical
Where the drunk blind can be an ancient sphinx,
Where everything is black and dark to his iris diaphanous
Shines forever, like a useless star,
The fatal beauty of his wife-subtle.